à la lisière de la forêt (PV Drew H. Lee)

Cela fesait cinq ans que Laura étudiait à Poudlard... cinq ans que ce chateau était devenu sa nouvelle maison... et aussi cinq ans qu'elle aimait trainer ici. Elle se sentait près de l'interdit mais sans l'avoir franchit. Cette forêt qui en inquiétait certains et en captivait d'autres. Laura n'aurait sut dire si cette forêt l'interessait, l'impressionait ou lui fesait peur. Il n'y avait jamais mit les pieds seuls et elle ne comptait pas le faire surtout avec les évènements de ces derniers temps, surtout avec le mage noir qui était au pouvoir. Habillé d'un pantalon moulan noir et d'un polo blanc en dessous de son blouson, elle était adossé contre un arbre qui était à l'écart de la forêt. Elle sentait cet air froid qui lui rappellait les cachots de sa maison mais elle ne saurait dire si elle aimait ou non cette sensation. En réalité pour Laura ces temps si tout était incertain, elle se perdait entre sa haine et sa peine. Elle pensait... elle pensait même trop. Elle sentit une larme lui montait à l'oeil mais non ! Non Laura Weasley ne craquerait jamais, elle avait trop de fierté pour ça. C'est alors qu'elle sentit une présence derrière elle, elle n'aimait pas ça, surtout qu'elle était d'un tempérament méfiante. Elle sortie sa baguette de sa poche et fit vole face pour se retrouver face à une élève qui était en faite de sa maison.

Drew n'avait pas vraiment chercher à attérir ici. Elle cherchait un endroit calme et tranquille pour réfléchir. Et ses pas l'avaient mené vers la Forêt Interdite. Mais elle avait découvert qu'elle n'était pas la seule à avoir eu cette même idée. Les gens sont tellement bizarre. Ils veulent être seuls, mais ils se retrouvent toujours dans des endroits où la place est déjà prise.
De dos, Drew reconnue une Serpy. Sa façon de se tenir adossée à l'arbre, il n'y avait pas cette grâce là dans la démarche et dans les yeux des Griffondor et des Poufsouffles.
Celle ci se retourna brusquement sa baguette à la main. Laura Weasley...pauvre nom. Drew n'avait pas sortie sa baguette, elle avait seulement serré ses poings dans ses poches de son court blouson de cuir.
Sans montrer la moindre surprise, mais accentuant son sourire ironqiue. Elle continua d'avancer en disant :

-Parano ? ou méfiante ?

Tout en reconnaissant une élève de sa maison, Laura abaissa sa baguette mais ne prit pas la peine de la ranger à nouveau. La jeune fille était blonde et devait faire à peu près la même taille qu'elle. Celle ci continua à avancer puis un sourire ironique au lèvre elle adressa la parole à Laura.

<< Parano ? ou méfiante ? >>

Le même sourire ironique se pendit aux livres de Laura.

-Non juste précautionneuse et prévoyante.

Les yeux perçants de Laura ne quittaient plus la jeune fille qui venait d'arriver mais son regard semblait plus regarder dans le vide que de détailler celle qu'elle regardait.

Drew acquieça la réponse de la jeune fille. Et elle suivit son regard. Elle nota que la jeune fille était brune et légèrement plus grande qu'elle. De quelques infimes centimètres, mais elle remarquait ce genre de détails. Oui ! Elle était petite, mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Elle détestait qu'on la regarde de haut parce qu'elle était pas très grande, alors elle se faisait respecter. Celle ci l'observait et Drew ne put s'empêcher d'ajouter :

-Oh ! Je ne suis peut être pas assez bien habiller pour toi !

Sa voix était teintée d'amusement, sans réelle moquerie. Les moqueries sont des bassesses auxquelles elle écitait de s'abaisser. Son pantalon était un jean taille basse large, donné par une connaissance de l'orphelinat dans lequel elle vivait pendant les grandes vacances, il était très grand sur elle et tombait sur des basket large aux lacets aux couleurs de la Jamaïque décolorés et usés jusqu'à la corde, elle avait malgrès tous une certaine classe, comme la plupart des Serpy. Son allure de garçon manqué ne gachait pourtant pas une sorte de halo invisible de mystère et d'envoutement. Elle avait mis des mitaines noirs et faisait craquer ses phalanges froides.

Les gens n'avaient jamais supporté le regard que portait Laura quand elle les regardait, pourtant elle ne les détaillait pas. Elle prenait très peu garde à l'apparence physique même si elle ne se lassait jamais de critiquer les autres, ce qu'elle savait si bien faire. Toujours de cet air amusé qui ne quittait jamais les serpentard, son interlocutrice rétorqua.

<<Oh ! Je ne suis peut être pas assez bien habiller pour toi ! >>

Un sourire d'autant plus amusé apparut à nouveau sur les lèvres de Laura mais elle ne répondut rien. Elle rangea sa baguette à nouveau dans la poche de son blouson et quittant enfin la jeune fille de yeux, elle passa une main dans ses longs cheveux bruns.

-Je n'ai jamais rien dis de tel mais si c'est ce que tu penses de toi je ne peux rien y faire.

Laura avait beau ne montrait aucune sympathie envers la jeune fille, elle n'avait rien contre elle. Après tout elles étaient toutes les deux à Serpentard elles avaient donc des choses en communs, mais Laura ne montrait jamais aux gens qu'elle les appréciait c'était l'un de ses principes. Dans son regard on ne pouvait déceler ni ses pensées, ni ses sentiments. Laura était peut-être une peste qui se montrait souvent hautaine mais elle ne passait pas non plus son temps à distribuer des méchancetés gratuites.

Drew éclata d'un rire froid et court. Elle répliqua de sa voix cassé:

Je ne pense à moi que quand il est necessaire d'y penser. Je ne gaspille pas mon temps à observer mon nombril et me voiler la face.

Elle souriait toujours inlassablement, même quand elle ne souriat pas, cette moue ironique flottait sur ses lèvres, comme un dédain et une indiffèrence à toutes épreuves. Drew ne se voulait ni bonne ni mauvaise, ne gentille, ni méchante. Mais elle faillissait beaucoup sur ses principes et s'en rendait compte.
Si elle était batteuse dans l'équipe de Serpentard, ce n'était pas pour rien. Frapper c'était une sorte de protection, elle n'avait pas peur de prendre des coups, pas plus que d'en rendre.
Elle n'était pas proche des élèves, même de ceux de Serpentard, à part Jack et Lucy. Mais elle connaissait les noms de chaques personnes qui logeaient à Poudlard, amis ou ennemis, bons ou mauvais, elle connaissait l'histoire de leur famille, comme si elle eut été un registre de souvenirs. Quand on l'attaquait sur sa propre famille ce qui était rare, elle n'avait pas peur de répliquer sur les autres. Mais ne disait rien sans qu'il n'en soit necessaire. Savoir à qui l'on parle important, savoir à qui on a à faire est souvent vitale. Elle sourit un peu plus et sourit, comme pour elle même.

*Je pourrais tenter ma chance au recrutement des Mages Noirs !*

Laura ne prêta pas attention à son rire, c'est à peine si elle l'entendit et se détournant de la jeune fille tout en portant son attention à nouveau sur la forêt elle l'écouta tout de même.

<< Je ne pense à moi que quand il est necessaire d'y penser. Je ne gaspille pas mon temps à observer mon nombril et me voiler la face. >>

Ne se sentant pas concerné elle ne fit guère attention à cette remarque. Bien qu'elle ne se préoccupait que très peu des autres elle n'était ni égocentrique ni narcissique. Laura ne voyait pas le sourire ironique qui continuait à lorgner sur le visage de la jeune Serpentard mais elle le devinait rien que par sa présence. Elle l'avait déjà souvent apperçut mais elle ignorait tout d'elle, elle ne connaissait ni son nom, ni son année et encore moins son histoire ou sa famille mais cela lui importait guère mais elle aimait bien placer un nom sur un visage.

-Et est-ce que je pourrais au moins savoir à qui est-ce que j'ai à faire ?

Laura se détourna à contre coeur de la forêt et fixa à nouveau la jeune fille, ce n'était pas par politesse mais elle avait l'habitude de regarder les gens à qui elle parlait.

Drew avait envie de lui répondre non. De suite, sans rien à faire et de tourner les talons aussi sec. De tourner les talons et de rire. Drew avait envie de rire. De ses rires fous et délirants, de ses rires qui finissent en larmes tellement le corps nous fait mal. De rire et de tout oublier. Mais la question de la jeune fille la fit revenir sur terre, aussi brusquement qu'elle avait été porté.
Elle savait qu'une Weasley était en face d'elle. Comme quoi la famille change. Les bons deviennent mauvais mais les mauvais rarement bons. Combien de fois avait elle vu Jack se conduire en Prince avec des jeunes Griffondor pour les faire pleurer après. Nan, on ne change pas l'essence du mal. On l'apprivoise, mais on ne la change pas. C'est un peu comme mettre sa chambre en bordel est toujours plus facile que de la ranger. Et bien devenir mauvais est toujours plus facile que de devenir bon.

-Manque de renseignements. Ce n'est pas très bien Weasley !

La serpentard ne lui répondis pas, Laura détoura une nouvelle fois son regard et se mit à marcher mais en s'éloignant elle entendit alors la jeune fille lui parla à nouveau et elle connaissait son nom. Ce nom qu'elle méprisait tant, celui pour lequel elle avait si peu de fierté.

<< Manque de renseignements. Ce n'est pas très bien Weasley ! >>

Laura ne prit pas la peine de se retourner cette fois.

-Oh si ça t'amuse d'apprendre l'identité de tout Poudlard tant mieux mais moi je n'en vois pas trop l'intérêt.

[ HJ : Désolé pour la qualité de mon poste mais p'tit soucis perso...]

-J'aime bien savoir à qui je m'adresse ici ! Et ce n'est pas en tournant le dos que tu fuiras quoi que ce soit !

Elle souriait toujours en regardant la jeune fille s'éloignée. Elle allait pouvoir être seule. Et continuer ce qu'elle voualit commencer, mais quelque chose d'irresistible la poussa à dire son nom, ou tout du moins son surnom.

-Hell !

Elle regardait la jeune fille qui lui tournait le dos. Hell c'était son surnom, c'était aussi l'un des jurons préfèré de son père, qu'il soit maudit. Ne jamais tourner le dos, c'est mauvais. Elle haussa les épaules et s'assit sur l'herbe humide en tailleurs. Elle prit un brin d'herbe et le mordilla.

[Désolée, pour le mien également, je n'ai pas beaucoup d'inspi --']

Tout en écoutant la jeune fille dont elle ignorait toujours l'identité elle continuait à s'éloigner.

<< J'aime bien savoir à qui je m'adresse ici ! Et ce n'est pas en tournant le dos que tu fuiras quoi que ce soit ! >>

Laura fut prise d'un petit rire mais ne se retourna pas et continua toujours à avancer jusqu'à ce qu'elle entende à nouveau une voix derrière elle, cette fois elle se retourna.

<< Hell ! >>

Mais cette parole ne lui était pas adressé.

-Je préfère tourner le dos que de parler toute seule.

Elle se rendit compte que ce qu'elle avait dit était petit et mesquin mais elle n'avait pas put s'en empêcher.

Drew ne put s'empêcher de répondre du tac au tac.

-Alors pourquoi me réponds-tu ?

Elle était toujours assise par terre. Elle jetta le brin mordillé à terre. Elle regarda ses mains, et fit mine de ne plus s'intérresser à la jeune fille. "Occupez vous de mes amis, mes ennemis je m'en charge !" Drew adoreait cette phrase.
Elle sortit de son sac en bandoulière brun un livre épais et fatigué. Ne croyez pas que notre Drew va étudier, nan, elle s'instruit sur ses ennemis. Le livre portait ce titre :
"Poudlard et ses quatre maisons"
Il faut s'instruire jusqu'au bout.

A la remarque de Laura la serpentard répondut aussitôt.

<< Alors pourquoi me réponds-tu ? >>

Cela fit rire Laura, d'un rire froid, sans aucun bonheur qu'on aurait put percevoir. Elle vit que la jeune fille sortait un livre mais Laura n'y prêta pas attention, elle ne regarda même pas le titre par curiosité, elle pouvait lire ce qui lui chantait ça n'allait rien changer à la vie de Laura. Puis après quelques secondes durant lesquels on n'entendit plus que le bruit du vent, Laura brisa se silence.

-Quelle politesse ! Tu n'as toujours pas répondus à ma question.

Elle crut au début que la fille en face d'elle ne l'avait pas entendut mais finalemet elle finit par jeter tout de même un coup à Laura qui s'était à nouveau appuyé contre un arbre.

Elle continuait de tourner les pages de son livre. Et avait relevé la tête comme si quelque chose l'avait brûlé. Elle lui sourit froidement. Soit elle était sourde, soit elle le faisait exprès. Mais peut lui importait DRew avait une patience...d'ange.

-Si ! J'y ai répondu, mais pusique tu m'as l'air sympathique...

Son ton se teinta d'ironie mordante, elle continua :

-Je vais te le redire ! On m'appelle Hell, ou on m'appelle pas !

Elle lui fit un autre sourire et retourna dans sa lecture. Le premier chapitre était consacré à Griffondor, on voyais bien que ce n'était pas un Sang Pur qui avait écrit ce livre.

Toujours adossé contre son arbre elle vit Hell tourner les pages de son bouquin avant de répèter qu'elle s'appellait Hell. Il devait sans doute s'agir d'un surnom, ce qui interessait Laura était son nom de famille mais elle semblait être une tête de mûle.

-Très bien... Hell.

Son ton restait neutre, à tel point qu'on n'aurait sut dire si elle avait dit cela par sympathieu ou par moquerie. Elle finit par poser enfin les yeux sur le livre que Hell lisait. Elle poussa une exclamation suivit d'un rire.

-Tu t'interesse aux Gryffondor ma parole ! Mais que va devenir la maison de Serpentard si on commence à sympathiser avec de tels phénomènes.

Elle fut reprise d'un de ses rires froids qui la prenait si souvent puis le silence s'installa à nouveau. Laura fit tous les efforts possibles pour ne pas penser à... lui.

Elle leva les yeux vers la jeune femme, et la regarda en souriant.

-Si tu ne connais pas quelqu'un où si il est plus fort que toi, deviens son ami, son confident, aide-le épaule-le autant que possible, et une fois le moment venu frappe !

Elle avait récité cela d'une traite comme une phrase appris par coeur. Ce n'était pas le cas, c'était un des objectifs qu'elle s'était donné. Donné pour recevoir. Quand on fait quelque chose ce n'est pas anodin. Cette fille voulait plus qu'un surnom. Elle voulait son nom, ce n'était pas un secret. Ce qu'elle n'aimait pas c'est qu'on insulte sa mère, la pauvre, qui avait tout pris à sa place. La faible qui avait du attendre que sa propre fille face le travail à sa place. Elle l'admirait et ne même temps une sorte de dégoût lui venait en pensant à elle.

-Lee, puique tu tiens tant à savoir !

Hell savait que Laura était resté pour cela. Ou tout du moins c'était une des raisons, mais elle n'avait rien à cacher. Si elle ne risquait pas Azkaban, elle se vanterait même de l'avoir tué. Mais, elle ne voulait pas être enfermé, pas tout de suite, tout du moins, car elle savait qu'un jour, cela arraiverait.

<< Si tu ne connais pas quelqu'un où si il est plus fort que toi, deviens son ami, son confident, aide-le épaule-le autant que possible, et une fois le moment venu frappe ! >>

Elle écouta la réponse que Hell lui donna, elle lui dit ses quelques mots comme si elle récitait une leçon, elle se voyait très mal devenir ami avec certaines personnes pour leur faire d'autant plus mal, c'étais du temps perdue, elle n'aimait pas perdre son temps avec quelqu'un pour qui elle ne portait aucuns intérêts. De toute manière Laura en voulait à trop de personnes pour pouvoir penser à une vengeance ou à faire souffrir quelqu'un en particulier. Elle pensa quelques secondes à son père pour qui elle avait signifiait si peu de choses ou à sa mère qui avait disparut sans explications... non il fallait qu'elle arrête de penser à ça. Elle lança dans un souffle.

-On ne doit pas avoir la même vision des choses.

Elle essayait toujours de faire fuire les pensées qui lui étaient venus à l'esprit quand tout à coup elle entendut Hell lui donner son nom de famille.

<< Lee, puique tu tiens tant à savoir ! >>

Lee... était-ce une famille de sorcier ? Elle l'ignorait, elle n'avait sans doute jamais entendut ce nom de sa vie.

-Ce n'était pas compliqué.

-Tu as eu ce que tu voulais non ?

Elle continua tout en lisant.

-Quelle joie ça va être pour toi, de ragoter sur mon histoire une fois que tu la connaîtras !

Elle eut un rire froid. Ce rire froid et fou qui donne des frissons.
Elle tourna la page de son livre.
"Le célèbre Harry Potter a été envoyé dans cette maison dès son arrivée à Poudlard. Il était comme inscrit d'office à ce destin or du commun, qui le ménerait tôt ou tard à affronter Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Pronocer-Le-Nom."

*Alala ! Si c'est imbécile d'auteur n'était pas mort avant de savoir, peut être aurait-il pu faire quelques choses de potable dans sa vie !*

-Heureusement qu'on n'a pas la même vision des choses...

<< Tu as eu ce que tu voulais non ? >>

Laura répliqua aussitôt.

-Tu n'as aucune idée de ce que je veux.

<< Quelle joie ça va être pour toi, de ragoter sur mon histoire une fois que tu la connaîtras ! >>

Hell continuait à lire tout en parlant, elle avait l'air de lire quelque chose qui ne lui plaisait pas particulièrement, c'était normal ces lignes écrient par des traitres à leur sang ne racontaient jamais rien d'acceptable.

-Voici la preuve que tu ne me connais pas.

Laura avait beau être une peste, les ragots ne l'avaient jamais vraiment passionné. Toutes ces rumeurs qui courraient sur tout et n'importe, on ne savait jamais si l'on pouvait les croire ou non, très peu pour elle, alors elle en être à l'origine ? Sûrement pas !

<< Heureusement qu'on n'a pas la même vision des choses... >>

Laura ne répondut rien mais un sourire ironique revint se dessiner sur son visage.

Elle ferma son livre en le claquant. Un nuage de poussière se forma autour de l'ouvrage poussiéreux. Elle le rangea de nouveau dans son sac et regarda Laura.

-Ah excuse moi ! J'ignorais qu'il y avais plusieurs rangs dans les pestes. Celles qui ragottent doivent être en bas étages.

Elle lui fit un faux sourire.
Elle n'avait rien contre cette fille, mais rien de rien. Mais elle savait que Laura était connue pour être pestes. Et elle n'aimait pas les trucs des pestes. Elle préfèrait frapper ou faire un duel que de faire des coups foireux, même si elle le reconnaissait c'était plutôt marrant. Elle pensa un instant si elle avait été à Griffondor...elle aurait été elle aussi un traître à son sang, car ce n'était pas sa place. C'est vrai qu'au début, une Weasley à Serpy, ça en avait fait jaser plus d'un. Alala ! Tous ce qu'on entendait dans les recoins sombres. Mais chacuns avaient eu sa dose de ragots. Cette nouvelle n'avait pas dérangé Hell plus que ça. D'ailleurs elle ne savait même pas à l'époque qui était Harry Potter. Elle se souvenait que son père ne l'aimait pas, mlais ignorait quel rôle il avait joué dans la lutte final.
Elle murmura de nouveau à elle même :

-Seuls les forts survivent, les faibles périssent !

Hell referma son livre d'un seul coup ce qui forma un petit nuage de fumée autour de celle-ci mais Laura n'y prêta pas attention elle écouta plutôt les paroles de Hell.

<< Ah excuse moi ! J'ignorais qu'il y avais plusieurs rangs dans les pestes. Celles qui ragottent doivent être en bas étages. >>

Elle sentit la rage montait en elle, mais elle essaya de se contenir et laissa simplement échapper quelques mots suivis d'un rire froid.

-On dirait que tu ignores beaucoup de chose. Mais n'oublie pas que tu ne vaux pas plus que moi, à juger sans connaître.

Laura n'avait jamais commencé à émettre des ragots car les ragots la dégoutaient, elle en avait bien trop entendue à son sujet à son arrivée à Poudlard. Une Weasley à Serpentard... et ils s'étaient tous permis de la juger sans rien connaître de sa vie et cette fille qui se trouvait en face d'elle en fesant autant.

<< Seuls les forts survivent, les faibles périssent ! >>

Elle répliqua d'un ton sec et froid.

-Alors je ne m'inquiète pas pour moi !

-On dirait que tu ignores beaucoup de chose. Mais n'oublie pas que tu ne vaux pas plus que moi, à juger sans connaître.

Hell éclata de rire à cette phrase.

-Tu juges les Griffondor et les autres maisons hors de la tienne sans les connaître. Alors oui tu as raison nous sommes dans le même cas. Je ne te connais pas et je n'y tiens pas.

Elle continua sans se démonter. Elle n'avait pas l'habitude de partir sans dire ce qu'elle pensait.

-Je n'ai rien contre toi en particulier, mais je n'aime pas les gens. Les Moldues commes les Sorciers. On en fait que se pavaner et se perdre dans nos mensonges. Nous sommes pathétique et nous espèrons qu'un Grand Mage Noir égoïste nous protège de ceux qu'on appelle la Vermine et sang de Bourbe. Et j'emet sur toi des hypothèse que je préfère te dire en face. Je n'aime pas arler dans le dos des gens. Quand j'ai un truc à leur dire je leur dit alors voilà Laura je te trouve prétentieuse froide, mais plus sensible que tu ne le laisse paraître.

Elle avait lâché cette phrase d'une traite, en laissant sa langue se délier. Sa voix cassé avait certainement débité une des plus longues phrases de son existance. Toujours assise par terre. Elle n'attendait rien en particulier. Les paroles n'ateignaient jamais Hell qu'elles soient bonnes ou mauvaises, tous semblaient glisser sur elle, rien ne l'atteignait ou ne la blessait.
Elle se souvitn qu'au procès sa mère était pareille. Les accusations glissaient sur elle, sans l'insuièter. Même l'annonce de son enfermement à Azkaban avait laissé son visage et son corps impassible. Elle était lasse, si lasse.

Elle regarda Hell éclatait de rire, tandis que son mépris à elle augmentait.

<< Tu juges les Griffondor et les autres maisons hors de la tienne sans les connaître. Alors oui tu as raison nous sommes dans le même cas. Je ne te connais pas et je n'y tiens pas. >>

Laura resta impassible et silencieuse.

<< Je n'ai rien contre toi en particulier, mais je n'aime pas les gens. Les Moldues commes les Sorciers. On en fait que se pavaner et se perdre dans nos mensonges. Nous sommes pathétique et nous espèrons qu'un Grand Mage Noir égoïste nous protège de ceux qu'on appelle la Vermine et sang de Bourbe. Et j'emet sur toi des hypothèse que je préfère te dire en face. Je n'aime pas arler dans le dos des gens. Quand j'ai un truc à leur dire je leur dit alors voilà Laura je te trouve prétentieuse froide, mais plus sensible que tu ne le laisse paraître. >>

Mais que lui voulait donc cette fille ? Elle ne savait rien de sa souffrance, elle ignorait totalement que derrière une telle froideur il pouvait se cacher quelqu'un qui avait encore des sentiments. Elle n'avait aucun espoir en ce mage noir, elle était d'ailleurs membre d'une des familles que l'on disait traître à son sang et elle devrait encore croire qu'il allait tous les sauver mais Hell semblait ignorer son avis à ce sujet et Laura ne se donnerait pas la peine de le lui faire partager, après tout qu'est-ce qu'elle s'en fichait de ce que pensait cette fille. Elle commença alors à rire, sans s'arrêter durant de longues secondes.

-Tu pourrais écrire un livre sur moi vus que tu as l'air de si bien me connaître... du moins tu crois si bien me connaître mais vus que tu ne tiens pas à me connaître d'avantage je ne prendrais pas la peine de répondre à tes pensées stupides et non fondées.

Tu pourrais écrire un livre sur moi vus que tu as l'air de si bien me connaître... du moins tu crois si bien me connaître mais vus que tu ne tiens pas à me connaître d'avantage je ne prendrais pas la peine de répondre à tes pensées stupides et non fondées.

Elle secoua la tête exaspérée et répondit :

-Mes pensées stupides et non fondées...On dirait que je ne suis pas la seule à juger sans connaître !

Elle eut un petit rire qui lui secoua légèrement ses épaules frèles. Et l'ironie perça dans sa voix :

-Et je ne te demande pas de réponse à mes pensées ô combien stupides et non fondées !

Lee était folle. C'était une certitude pour certains et une couverture pour d'autre. Elle sourit.

-Et dire que nous sommes coéquipière !

Elle eut un rire glacial et répliqua sarcastique :

-Qu'est-ce qu'on se marre hein ?

Laura écouta toujours silencieuse Hell, parfois secouer d'un bref rire toujours aussi froid.

<< Mes pensées stupides et non fondées...On dirait que je ne suis pas la seule à juger sans connaître ! >>

<< Et je ne te demande pas de réponse à mes pensées ô combien stupides et non fondées ! >>

-Tant mieux car je ne me donnerais pas la peine de t'en donner.

<< Et dire que nous sommes coéquipière ! >>

<< Qu'est-ce qu'on se marre hein ? >>

Coéquipière ? Mais bien sûr ! Elles étaient toutes les deux batteuses dans l'équipe de Serpentard, Laura l'avait presque oublié. L'ambiance dans l'équipe allé être comment dire... électrique.

-Ouais tiens quel chance... coéquipière... on va beaucoup d'amuser.

Elle avait dit cela toujours du même ton froid et où l'on décelait sans difficulté l'ironie.

» Drew H. Lee